Qu’est-ce que le droit au répit des aidants familiaux ?
La loi d’adaptation de la société au vieillissement entrée en vigueur au 1er janvier 2016 prévoit un droit au répit pour les proches aidants des personnes âgées en perte d’autonomie ou des personnes atteintes de handicap.
Le droit au répit permet à l’aidant de prendre du repos dans son activité d’accompagnement.
À NOTER
Pour pallier le sentiment de solitude et le manque de ressources dont sont victimes les aidants familiaux, le Gouvernement prévoit de mettre en place plusieurs mesures d’accompagnement dès 2020, telles qu'un numéro téléphonique national de soutien des proches aidants, la création de lieux d’accueil labellisés « Je réponds aux aidants » ainsi qu’une plateforme numérique du même nom permettant d’identifier l’offre d’accompagnement dans tous les territoires, d’ici 2022.
Sommaire :
Définition du droit au répit
Le droit au répit est une aide qui permet de financer les prestations suivantes :
- L’accueil de la personne aidée dans un accueil de jour ou de nuit
- Un hébergement temporaire en établissement ou en accueil familial
- Un relais à domicile
L’aide est limitée à 500 € par an.
Les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) acquittant une participation financière sur leur plan d’aide acquitteront une participation sur le droit au répit dans les mêmes conditions.
Conditions pour bénéficier de l’aide au répit
Les aidants familiaux pouvant bénéficier du droit au répit, lorsque :
- Le proche aidé bénéficie de l’allocation personnalisée d’autonomie
- Ils assurent une présence ou une aide indispensable à la vie à domicile de leur proche
- Ils ne peuvent être remplacés pour assurer cette aide par une personne de l’entourage
L’aide au répit peut se déclencher lorsque le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint.
Rappel : Le montant de l’allocation (APA) est déterminé par le plan d’aide (évalué avec la grille AGGIR) et les ressources du proche aidé.