Cashback : comment faire d’importantes économies sans effort avec certaines banques

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Le cashback bancaire, dont la traduction littérale signifie « retour d'argent », suscite un intérêt croissant auprès des consommateurs… et des banques ! Autrefois perçu comme obscur, ce système gagne aujourd’hui en transparence et peut vous permettre de réaliser des économies substantielles, sans la moindre contrainte.

Quels bénéfices concrets pouvez-vous attendre de cette fonctionnalité ? Quelles sont les modalités et les conditions d'éligibilité à examiner avec attention ? Décryptons le fonctionnement de ce dispositif avantageux et son impact réel sur votre budget.

Qu’est-ce que le cashback ?

Le cashback, initialement associé aux sites de commerce en ligne et souvent considéré comme complexe ou peu limpide, a connu une démocratisation significative ces dernières années. Concrètement, il s'agit d'un mécanisme qui vous reverse un pourcentage – ou un montant fixe – sur chacune de vos transactions. Qu'il s'agisse de 1 %, 5 %, voire 10 %, cette somme peut être économisée de deux manières distinctes :

  • Soit elle est créditée directement sur votre compte bancaire ou un porte-monnaie virtuel, dans un délai de quelques jours à quelques semaines suivant l'achat.
  • Soit elle est instantanée et vous permet d'acquérir un bien ou un service à un prix inférieur à celui affiché en magasin, via l’acquisition d’un bon d’achat à moindre prix, la banque agissant comme « l'intermédiaire » financier.

Qui propose le cashback aujourd’hui ?

Le cashback a d'abord été popularisé par les émetteurs de cartes de crédit américains. En France, son adoption a été plus progressive, mais l'offre s'est considérablement diversifiée au cours des dernières années.

Aujourd'hui, un large éventail de banques en ligne, de néobanques et d'établissements traditionnels proposent des programmes de cashback à leur clientèle. On peut les catégoriser en trois grands groupes :

  • Les banques en ligne, telles que Boursorama Banque ou Fortuneo, qui intègrent le cashback dans leurs offres de cartes bancaires ou via des partenariats établis avec des plateformes de shopping en ligne.
  • Les fintechs (Lydia, Vivid, Max…), souvent très proactives en matière d'avantages clients, qui mettent en avant des cashbacks attractifs et souvent immédiats pour séduire et fidéliser leur base d'utilisateurs.
  • Les banques traditionnelles, plus discrètes sur ce terrain, mais qui commencent à s'adapter à cette tendance, proposant fréquemment des offres limitées dans le temps ou spécifiquement orientées vers certains partenaires commerciaux.

Notez que chaque établissement définit ses propres conditions : montant minimum d'achat requis, liste des partenaires éligibles, plafonds de remboursement applicables, etc.

Comment fonctionne le cashback ?

Le principe du cashback repose sur un remboursement partiel des achats, souvent lié à des enseignes partenaires. Concrètement, vous ne récupérez une partie de votre dépense que si vous effectuez vos achats auprès de ces partenaires : supermarchés, e-commerces, services numériques, cinémas, loueurs de véhicules, etc. Le pourcentage remboursé varie selon les enseignes et les opérations en cours. Il peut atteindre exceptionnellement 20 % ou même 30 % lors de campagnes ponctuelles.

Ces offres sont accessibles via l’application mobile ou l’espace client en ligne de votre banque. Certaines institutions exigent une activation manuelle de l’offre avant l’achat, d’autres appliquent automatiquement le cashback dès lors que vous utilisez votre carte.

Le cashback prend plusieurs formes, selon la banque concernée :

  • Le cashback bancaire classique : directement lié à l’usage de la carte. Vous êtes remboursé d’un pourcentage du montant payé (généralement entre 1 % et 15 %). Ce modèle est proposé par des établissements comme BNP Paribas, La Banque Postale, Société Générale ou Hello bank !
  • Les bons d’achat à prix réduit : achetés moins cher que leur valeur faciale, ils peuvent ensuite être utilisés chez les enseignes partenaires. La Banque Postale ou BoursoBank proposent ce type de solution. Les réductions tournent en général entre 4 et 10% mais peuvent aller jusqu’à 30% pour certaines opérations spécifiques.

Prenons un exemple : un client BoursoBank achète une paire de chaussures à 100 euros sur Sarenza via l’interface Cashback/The Corner. Il bénéficie d’une réduction de 10 %, ce qui lui permet de n’en payer que 90 euros tout en recevant un bon d’achat d’une valeur de 100 euros. Résultat : 10 euros économisés immédiatement.

Au fil des achats, ces économies peuvent représenter plusieurs centaines d’euros sur une année, à condition d’adopter le bon réflexe : passer systématiquement par les offres de sa banque avant d’effectuer un achat.

Quels sont les commerçants concernés par le cashback ?

La liste des enseignes partenaires évolue régulièrement. Certaines grandes marques reviennent souvent, mais les partenariats varient selon la banque et les périodes. Le taux de cashback est lui aussi fluctuant. D'où l’importance de consulter votre application bancaire avant chaque achat pour vérifier la présence d’une offre.

Même si les gains ponctuels paraissent modestes, l’effet cumulé est significatif : 5 euros récupérés sur un abonnement, 100 euros économisés sur un canapé… De petits gestes qui, mis bout à bout, permettent d’optimiser ses dépenses courantes avec une grande simplicité.

Qui profite du cashback ?

Le cashback repose sur un modèle gagnant-gagnant.

  • Pour les consommateurs, c’est un levier afin d’améliorer leur pouvoir d’achat sans effort particulier. Le cashback est souvent cumulable avec d’autres promotions, ce qui renforce son intérêt. Il valorise les achats importants et rend l’expérience d’achat plus satisfaisante.
  • Pour les commerçants, c’est un outil d’acquisition et de fidélisation. En acceptant de reverser un faible pourcentage sur chaque vente, ils attirent de nouveaux clients, augmentent leur taux de conversion et boostent leur visibilité, notamment dans les interfaces bancaires.

Une fiscalité avantageuse… Pour le moment !

À ce jour, le cashback n’est pas considéré comme un revenu imposable par l’administration fiscale française. Il est assimilé à une réduction commerciale, au même titre qu’un bon d’achat ou une remise immédiate. Inutile donc de le déclarer à l’impôt sur le revenu.

Mais ce traitement fiscal pourrait évoluer. Si les montants récupérés devenaient importants ou si le fisc considérait qu’il y a un usage abusif, une requalification pourrait être envisagée. Pour l’instant, rien de tel n’est à l’ordre du jour. Autant en profiter pleinement pendant que cela reste avantageux !

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