Invalidité / retraite / pension / activité temps partiel

Quand on touche une pension d'invalidité, on est obligé de prendre sa retraite à 62 ans parce que la pension d'invalidité s'arrête (et il faut bien de l'argent pour vivre, donc on prend ses retraites puisqu'elles sont à taux plein). Sauf si on est en activité : on peut choisir de ne pas prendre ses retraites, et continuer à percevoir sa pension d'invalidité de la CPAM (je ne sais pas pour la "prévoyance", ce n'est pas mon rayon...) tout en ayant un salaire. Et on peut maintenir cette situation jusqu'à 67 ans si on le souhaite et que l'employeur conserve le salarié. Si on perd l'emploi, on est "obligé" de prendre sa retraite puisqu'on a le taux plein grâcce à la pension d'invalidité : France Travail n'indemnisera pas le salarié, à juste titre. A 67 ans, la pension d'invalidité s'arrête, que l'on ait pris ou pas ses retraites. Tout ce que l'on cotise entre 62 ans et le point de départ définitif de la retraite compte, et il n'y a d'ailleurs aucun risque à le faire : si la situation devait amener le calcul de la retraite (petits salaires comptant dans la moyenne par exemple, alors qu'on n'a pas 25 années de salaire) à être moindre que ce qu'elle aurait fait à 62 ans, alors c'est le montant qu'elle aurait fait à 62 ans qui est servi. Cette situation n'est valable que pour les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de la CPAM au-delà de 62 ans parce qu'ils ont une activité qu'ils souhaitent poursuivre. C'est souvent la poursuite du paiement de la pension d'invalidité qui est intéressant. La situation, si elle dure un petit moment, peut aener de la surcote sur une retraite. Envisagez aussi une poursuite jusqu'à l'âge légal, et peut-être à partir de là faire un cumul emploi retraite intégral si l'employeur est OK pour vous reprendre après la retraite. C'est quand on travaille que le champ des possibles est le + large pour un assuré. Mais faire le tour de toutes les possibilités devient compliqué tellement il y a de possibilités pour choisir un point de départ optimal. Il y a des dates de point de départ complètement idiotes au vu des situations : il faut se renseigner avant. J'ai vu récemment quelqu'un qui travaillait, qui n'avait pas tous ses trimestres, et qui choisit sa retraite le plus tôt possible un 1er décembre : faire 30 jours de + lui validait un trimestre (tant qu'on n'en a pas le nombre requis, c'est toujours un peu + sur une retraite), et l'année de son meilleur salaire annuel ne peut être retenue dans le calcul puisqu'elle n'est pas civilement finie au point de départ. 31 jours + tard, sa retraite faisait 45 euros de +... à vie. Quand on a le choix, il faut profiter des possibilités et amortir la date du point de départ en la choisissant judicieusement. C'est du cas par cas !