Taxe Lapin : vous n'allez pas à votre rendez-vous médical ? Bientôt vous devrez payer !

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Taxe Lapin : vous n'allez pas à votre rendez-vous médical ? Bientôt vous devrez payer !
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Gare à votre portefeuille ! Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a affirmé qu’il souhaitait instaurer une « taxe lapin », pour tous les Français qui n’honoreraient pas leurs rendez-vous médicaux.

On fait le point sur cette annonce.

« Quand on a rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir : on paye »

Chaque année, entre 6 et 10 % des rendez-vous médicaux ne sont pas honorés par les patients, ce qui représente en moyenne 27 millions de consultations. Ces « lapins », comme on dit dans le jargon, agacent le gouvernement. Et Gabriel Attal compte bien s’attaquer à ce problème.

C’est dans son discours de politique générale, prononcé le 30 janvier devant l’Assemblée nationale, que le premier ministre est revenu sur le sujet. Ses propos ont le mérite d’être clair « je souhaite un principe simple qui se traduise par des mesures claires dès cette année : quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir : on paye ».

Reste maintenant à connaître les modalités d’une future taxe lapin… Elles n’ont pas été abordées, à ce stade, par Gabriel Attal.

infographie discours taxe lapin Attal

Taxe lapin : une idée qui revient régulièrement

L’idée de payer pour les rendez-vous médicaux non honorés n’est pas nouvelle : très récemment, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, les sénateurs avaient voté un amendement visant à mettre à la charge des assurés n’honorant pas un rendez-vous une somme forfaitaire au bénéfice de l’Assurance maladie.

La mesure n’avait pas été reprise dans le texte final. L’ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, avait estimé que le sujet devait être remis à la négociation professionnelle entre les médecins et l’Assurance maladie.

De plus, cette mesure semble difficile à mettre en œuvre, en pratique. Le gouvernement confessait alors ne pas avoir trouvé le moyen de traiter la question des lapins « sur un principe d’égalité ». Le ministre s’était alors expliqué : « c’est facile d’imaginer une taxe lapin sur les gens qui prennent leur rendez-vous sur Doctolib, c’est plus compliqué pour ceux qui téléphonent. On n’a pas trouvé la solution. Je pense que c’est vraiment un des sujets qui doit être discuté dans la négociation conventionnelle ».

Gabriel Attal aurait-il trouvé la solution ?

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