Smic 2025 : pas de hausse prévue à l’horizon ?

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Smic 2025 : pas de hausse prévue à l’horizon ?

Une des conditions du Parti socialiste pour éloigner la menace d’une censure au gouvernement de François Bayrou était d’obtenir une hausse du Smic de 1 %. Matignon aurait finalement refusé d’accorder ce coup de pouce pour les bas salaires jeudi dans la soirée.

Certaines voix au sein du gouvernement semblent toutefois toujours y croire, malgré une situation budgétaire très tendue.

Cacophonie autour du Smic

D’après des informations du journal Les Échos du 30 janvier, le Premier ministre François Bayrou aurait fermé jeudi soir, « tard dans la soirée », la porte à une possible augmentation du Smic en 2025. Cette demande était portée par la voix du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui exigeait une augmentation du salaire minimum légal de 1 % dans le cadre des négociations avec le Gouvernement.

Fixé à 1 801,80 euros brut par mois et à 1 426,30 euros net depuis novembre 2024, cette hausse correspondrait à une augmentation de 34,88 euros brut et 27,61 euros net mensuels.

Une décision risquée ?

Si cette prise de position se confirme, elle pourrait réduire encore plus les marges de manœuvre du gouvernement la semaine prochaine. En cas d’accord en commission mixte paritaire, dont les travaux se poursuivent ce vendredi, le vote du budget 2025 sera en effet soumis aux députés le 3 février.

Si ce refus d’augmenter le Smic se confirme, les socialistes vont devoir accorder leurs violons pour savoir s’ils décident de censurer ou non le gouvernement. Cette perspective pourrait-elle amener Matignon à faire machine arrière ? Tout devrait se jouer dans les prochaines 72 heures.

Amélie de Montchalin y croit encore

Une hausse du Smic à laquelle croit toujours la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Invitée ce vendredi matin sur BFM Business, elle a indiqué de son côté que François Bayrou « n’a pas fermé la porte » à cette éventualité.

Pour rappel, le Smic est indexé sur la hausse des prix et est revalorisé en fonction de l'inflation. La gauche et l’extrême gauche sont favorables à une nouvelle augmentation. Les élus de l’ancienne majorité ainsi que les LR membres de la CMP s’opposent en revanche fermement à toute hausse du coût du travail afin d’éviter de creuser encore plus le déficit public de la France.

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