Service public de la petite enfance : les annonces de Jean-Christophe Combe pour réformer le système d’accueil des jeunes enfants

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Service public de la petite enfance : les annonces de Jean-Christophe Combe pour réformer le système d’accueil des jeunes enfants
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Ce mardi 20 septembre, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées Jean-Christophe Combe, est revenu sur la mise en œuvre du service public de la petite enfance, promesse de campagne d’Emmanuel Macron et qui vise notamment à répondre aux difficultés rencontrées par les parents en leur permettant un choix effectif entre les différents modes de garde, mais aussi à lutter contre les inégalités de reste à charge.

Dans un premier temps, le ministre a annoncé l’inscription des 3 dispositions suivantes dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 :

  • la revalorisation à hauteur de 50 % de l’allocation de soutien familial (ASF) qui passera de 123 à 184 euros par mois en novembre prochain ;
  • l’extension du complément mode de garde (CMG) pour les enfants de 6 à 11 ans révolus issus de familles monoparentales. « C’est une mesure sociale extrêmement forte», a insisté Jean-Christophe Combe, soulignant que « 30 % des familles monoparentales sont en situation de pauvreté » ;
  • la réforme des restes à charge pour l’accueil d’un jeune enfant afin qu’il soit égal quel que soit le mode d’accueil - crèche ou assistante maternelle. Et pour cause, actuellement, le recours à une assistance maternelle coûte plus cher que la garde en crèche. Pour pallier cette inégalité, Jean-Christophe Combe annonce une révision des aides versées CAF afin que le reste à charge soit identique quel que soit le mode de garde.

Enfin, le Gouvernement ambitionne d’ouvrir un droit universel à l’accueil du jeune enfant et ce, pour l’ensemble des familles. « On va construire ce droit avec les collectivités territoriales […] dans le cadre de la rénovation de la prochaine convention d’objectifs et de gestion de la Cnaf », a indiqué le ministre.

A ce propos, le 6 juillet dernier lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, Elisabeth Borne avait indiqué que ce service public de la petite enfance permettrait d’offrir les 200 000 places d’accueil manquantes pour répondre au besoin actuel de solutions de garde.

Alors que le secteur de la petite enfance est en crise, souffrant notamment de graves difficultés de recrutement, mais aussi de mauvaises conditions de travail, des réformes urgentes devront être entreprises afin d’atteindre les objectifs gouvernementaux.

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