Selon la FEPEM, plus d’un salarié sur cinq dans le secteur de l’emploi à domicile est né à l’étranger

Le 2 décembre dernier, la Fédération des particuliers employeurs de France (FEPEM) a publié un baromètre des emplois de la famille, relevant notamment que plus d’un salarié sur cinq dans le secteur de l’emploi à domicile est né à l’étranger, soit une part deux fois plus élevée que parmi l’ensemble des salariés.
L’étude révèle en effet que 22 % des salariés des particuliers employeurs sont nés à l’étranger, contre 10 % de l’ensemble de la population salariée en France. La part de salariés nés à l’étranger varie selon le métier exercé avec des parts plus élevées parmi les gardes d’enfants à domicile et les employés familiaux ou assistants de vie.
Parmi les salariés des particuliers employeurs nés à l’étranger, 42 % sont originaires d’un pays d’Europe (hors France) et 41 % d’Afrique. Une spécialisation professionnelle selon le pays d’origine est également mise en exergue parmi les salariés des particuliers employeurs nés à l’étranger :
- 28 % des employés familiaux et des assistants de vie sont originaires du Portugal ;
- 25 % des assistants maternels sont nés en Algérie et 21 % au Maroc ;
- 13 % des gardes d’enfants sont originaires de Côte d’Ivoire.
Ces salariés nés à l’étranger sont concentrés en Ile-de-France : 47 % d’eux y vivent. Dans cette région, la part des immigrés dans l’emploi total est d’ailleurs la plus élevée (22 %). Les régions situées dans la moitié sud du territoire, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie font également partie des territoires ayant une part de salariés concernés relativement importante.
Au total, 56 % des particuliers employeurs emploient, ont employé ou envisageraient d’employer un salarié étranger ou d’origine étrangère.
Pour 64 % des particuliers employeurs interrogés, l’emploi à domicile est un facteur d’intégration pour les personnes étrangères ou d’origine étrangère. Il valorise la diversité des salariés pour 58% des employeurs. La majorité des répondants indique qu’employer à domicile un salarié étranger ou d’origine étrangère représente avant tout une source d’enrichissement mutuel (71%) et renvoie à un sentiment d’utilité pour le particulier employeur (64%).