Santé : les mesures d’Emmanuel Macron pour renforcer la prévention

Pour son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron a proposé de nombreuses mesures visant à renforcer la prévention en matière de santé et ainsi réduire les inégalités.
Instauration de quatre nouveaux bilans de santé aux âges clés de la vie, lutte contre l’obésité infantile, accompagnement des malades chroniques… retour sur les propositions phares.
Bilans de santé aux âges clés
Le Président de la République souhaite instaurer des nouveaux bilans de santé complets à quatre âges charnières :
- 25 ans, entrée dans la vie active ;
- 45 ans, milieu de carrière ;
- 60 ans, transition vers la retraite ;
- 70 ans, risque d’entrée dans la dépendance.
Ces bilans de santé seront intégralement pris en charge par l’Assurance maladie.
Maladies chroniques
Les personnes atteintes d’une maladie chronique pourront avoir accès à « un accompagnement personnalisé et connecté » via la télésurveillance médicale (glycémie, etc.).
Ce système serait étendu d’ici à 2027, dans l’objectif d’éviter des nouvelles hospitalisations.
Santé des enfants
En outre, parmi les chantiers prioritaires du Président de la République, la santé des enfants.
En matière de suivi et de prévention, le Président annonce que chaque enfant sera accompagné par un médecin traitant.
Par ailleurs, la lutte contre l’obésité sera renforcée. Puisqu’il existe une corrélation entre obésité et inégalités socio-économiques, le Président souhaite mettre en place des outils pour réduire ces inégalités. Pour cela, il souhaite accroître le nombre d’heures de sport effectuées à l’école : tous les écoliers de primaire feront 30 minutes de sport/jour, et les collégiens 2 heures de plus par semaine. Aussi, il envisage de renforcer la médecine scolaire mais également former plus de praticiens qui travaillent à corriger les troubles du neurodéveloppement (psychomotriciens, d'orthoptistes, d'orthophonistes, etc.).
Enfin, conformément aux recommandations du rapport Chauvin sur la santé publique, Emmanuel Macron souhaite instaurer un « brevet de santé publique » à la fin de l'école primaire, sur la base d'un programme d'éducation à la santé.