Santé : François Braun met en place un comité de dialogue avec les organismes complémentaires (CDOC)

Le ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, a mis en place hier un comité de dialogue avec les organismes complémentaires (CDOC). En lien avec le chantier soutenabilité financière du Conseil national de la refondation (CNR), ce comité est un espace d’échange et de concertation pour les différentes parties prenantes : l’Etat, l’Assurance maladie, les fédérations des organismes complémentaires et l’UNOCAM.
Cette instance doit notamment permettre « de mieux répondre aux attentes de nos concitoyens, d’améliorer la complémentarité entre Assurance maladie et organismes complémentaires mais aussi de participer à l’amélioration de l’accès aux soins des Français », indique un communiqué du ministère de la santé.
Sans se substituer aux instances et lieux de concertation existants, le CDOC se réunira deux fois par an en séance plénière pour évoquer certains sujets comme :
- La complémentarité entre assurance maladie obligatoire (AMO) et assurance maladie complémentaire (AMC) pour le financement et la soutenabilité dans le temps du système de santé, la réponse aux besoins de santé des assurés et la meilleure coordination des interventions de chacun ;
- Les modalités de déclinaison de l’ambition commune en matière d’accès aux droits, dont la Complémentaire santé solidaire (CSS), et du niveau de couverture AMO/AMC afin que l’ensemble de la population, en particulier les ménages modestes, puisse accéder à une couverture santé, ainsi que les conditions d’approfondissement la réforme du 100% santé ;
- Les leviers partagés de renforcement de la lutte contre la fraude ;
- Les moyens de favoriser la généralisation d’un tiers-payant couvrant la part AMO et la part AMC.
Pour nourrir la réflexion autour de ces thématiques, et ainsi mieux répondre aux besoins de santé des assurés, des groupes de travail techniques entre l’État, l’Assurance maladie et les fédérations des organismes complémentaires seront mis en place. Les représentants des organismes complémentaires seront invités à y participer « en tant que de besoin ».