Revalorisation des grilles salariales des branches : le gouvernement réunira les partenaires sociaux le 7 juillet

L’inflation galopante entraîne la hausse du SMIC, laquelle est censé entraîner la hausse des paliers de rémunération des branches professionnelles au niveau de ce dernier. Mais certaines branches sont à la traîne sur ce point : du fait des revalorisations à la chaine du SMIC, « nous avons un peu plus de 110 branches sur les 170 qui au moins un niveau de rémunération inférieur au SMIC ».

Si cela ne veut pas dire que les salariés relevant de ces branches sont payés au SMIC – cela serait bien entendu illégal – cette situation entraîne une « smicardisation » : les travailleurs relevant des branches professionnelles concernées ont un risque accru de « devoir attendre plusieurs années d’ancienneté pour pouvoir décoller du niveau du SMIC », explique le nouveau Ministre du Travail Olivier Dussopt à l’antenne d’Europe 1. Une situation qui a une incidence sur l’attractivité de certains secteur. Le Ministre cite notamment celui de la sécurité et du gardiennage, une situation qui inquiète le gouvernement alors que les Jeux olympiques de 2024 approchent à grand pas, et avec eux la nécessité de former de nombreux agents de sécurité.

Olivier Dussopt a annoncé qu’il réunira le comité de suivi des négociations salariales – composé des partenaires sociaux - jeudi 7 juillet. L’objectif est de suivre les négociations salariales branches par branches afin que les minimas de branches soient revalorisés au niveau du SMIC.

Le Ministre en a profité pour rappeler une mesure inscrite dans le projet de loi sur le pouvoir d’achat : « nous avons prévu une disposition qui dit que si une branche professionnelle reste durablement avec des paliers inférieurs au SMIC, ça ouvre la porte à sa restructuration et à la fusion avec d’autres branches, dans cette logique que nous poursuivons depuis plusieurs années de réduction du nombre de branche.