Qui sont les salariés les plus touchés par les accidents du travail graves ou mortels ?

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Qui sont les salariés les plus touchés par les accidents du travail graves ou mortels ?
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En 2021, 640 000 accidents du travail ont été déclarés pour les salariés du Régime général et à la MSA. 39 000 de ces accidents, soit 6 % d’entre eux, laissent des séquelles durables pour la victime. Et chaque année, 700 décès sont à déplorer. La France fait d’ailleurs partie des mauvais élèves de l’Union européenne en la matière, en se positionnant à la 4ème place des pays les plus touchés, derrière la Lettonie, la Lituanie et Malte.

Pour alerter sur ce risque, le gouvernement a lancé une campagne de prévention sur les accidents du travail graves et mortel. Le mantra : « Responsabilité de l’entreprise, vigilance de tous ».

Qui est touché par les accidents du travail graves ou mortels ?

Certains profils sont plus en proie aux accidents du travail graves ou mortels :

  • les jeunes embauchés, avec 15 % des accidents graves/mortels qui surviennent lors des trois premiers mois d’embauche ;
  • les travailleurs intérimaires ;
  • les travailleurs détachés.

Les secteurs d’activité les plus accidentogènes sont ceux de la construction, l’agriculture, les industries extractives, le travail du bois, le transport et l’entreposage. Quant aux causes, elles sont multiples : chutes de hauteur, accidents de la route, accidents en lien avec l’utilisation d’une machine.

Les ouvriers sont particulièrement affecté par ce fléau :

fréquence accident travail graves ou mortels

Comment lutter contre ces accidents ?

Les accidents résultent trop souvent d’une mise en œuvre insuffisante des mesures de prévention et d’un manque de sensibilisation des acteurs. Pour rappel, l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés, et a l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité et protéger leur santé (tant physique que mentale).

Plusieurs leviers doivent être mobilisés pour parvenir à une baisse de ces accidents :

  • Des actions de sensibilisation et de formation : parcours de formation en santé/sécurité pour tous les nouveaux embauchés, notamment ;
  • Le renforcement de mesures de prévention : renforcement de l’évaluation des risques, suivi des travailleurs intérimaires par les services de prévention en santé au travail des entreprises utilisatrices… ;
  • Le dialogue social : mobilisation des branches professionnelles, afin d’adapter les actions mises en œuvre aux réalités professionnelles et des entreprises ;
  • Le développement des outils de connaissance et de suivi des accidents du travail.

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