Prévention santé : renforcer la prise en charge de l’endométriose

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Prévention santé : renforcer la prise en charge de l’endométriose
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À l’occasion de la journée des droits des femmes, vendredi 8 mars 2019, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé son plan d’action pour renforcer la prise en charge de l’endométriose.

Il s’articule autour de 3 axes :

  • Détecter précocement l’endométriose dans les nouvelles consultations obligatoires du calendrier de suivi médical de l’enfant et l’adolescent
  • Recherche de signes d’endométriose dans les consultations dédiées à la santé sexuelle des jeunes filles entre 15 et 18 ans
  • Renforcer la formation des professionnels de santé concernés

Chaque région doit identifier sa « filière endométriose »

Afin de renforcer l’égal accès aux soins dans tous les territoires, la ministre souhaite que chaque région mette en place une « filière endométriose » pour organiser la prise en charge, l’information et le parcours de soins autour de cette maladie. Cette filière regrouperait des professionnels médicaux (médecins, gynécologues, sages-femmes, psychologues…) et des associations de patientes spécialistes du sujet.

Pour définir le contour de ces filières, la ministre prévoit la création d’un groupe de travail national. Ensuite, les Agences régionales de santé (ARS) se chargeront de les formaliser.

Dans son communiqué, le gouvernement insiste sur la nécessité d’être vigilant en ce qui concerne la prise en charge de la douleur engendrée par la maladie ainsi que les troubles de la fertilité.

L’endométriose : faire connaitre la maladie et sa prise en charge

En complément du soutien apporté aux campagnes d’information et de communication des associations, le ministère souhaite :

  • Mobiliser les outils de communication des acteurs de santé publique et notamment fr pour faire connaitre la maladie et sa prise en charge
  • Mobiliser sur ce sujet le service sanitaire des étudiants en santé, dans le cadre des interventions sur la santé sexuelle, pour informer les élèves dans les collèges et les lycées sur la maladie et sensibiliser les futurs professionnels de santé.
  • Faire de l’endométriose un champ de recherche à part entière : Agnès Buzyn a demandé à l’INSERM de « renforcer la communication scientifique à la fois vers la communauté des professionnels et chercheurs pour la valoriser la recherche dans ce domaine, mais aussi avec des outils de pédagogie à destination du grand public pour que les nouvelles connaissances sur la maladie soient partagées. »

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