Prestations familiales, minimum vieillesse : les conditions pour en bénéficier vont être durcies dès 2025, découvrez-les

Vous êtes bénéficiaire des prestations familiales, ou du minimum vieillesse ? Dès le 1er janvier 2025, vous devrez résider 9 mois sur le territoire français (ou dans l’une des collectivités d’outre-mer) pour en bénéficier, au lieu de 6 mois actuellement.
On fait le point sur ce durcissement.
Quelles sont les prestations concernées ?
Vous êtes concerné par ce changement si vous touchez l’une des prestations familiales, ou le minimum vieillesse. Dans le détail, il s’agit des aides suivantes :
- La prestation d’accueil du jeune enfant, qui regroupe quatre aides :
- La prime à la naissance ou à l’adoption,
- L’allocation de base,
- La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE),
- Le complément de libre choix du mode de garde.
- Les allocations familiales ;
- Le complément familial ;
- L’allocation de logement ;
- L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ;
- L’allocation de soutien familial (ASF) ;
- L’allocation de rentrée scolaire (ARS) ;
- L’allocation forfaitaire versée en cas de décès d’un enfant ;
- L’allocation journalière de présence parentale (AJPP)
- Le minimum vieillesse.
À noter qu'il est d'ores et déjà nécessaire de résider 9 mois sur le territoire français pour bénéficier de l'ASPA.
Prestations familiales, minimum vieillesse : il faudra avoir résidé 9 mois en France pour en bénéficier
Dès le 1er janvier 2025, il vous faudra résider 9 mois en France au cours de l’année civile de versement pour bénéficier de l’ensemble des prestations précitées, contre 6 mois aujourd’hui.
Si vous êtes bénéficiaire d’une autre aide sociale, la condition de résidence ne change pas et reste fixée à 6 mois. C’est notamment le cas de la Protection universelle maladie (PUMa).
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