
Nous courrons tout droit à une deuxième catastrophe industrielle
Ils sont 912 administrateurs du Régime social des indépendants (RSI), répartis dans toute la France, qui s’opposent à leur intégration de force dans le Régime général, et tiennent à le faire savoir.
Vendredi 15 septembre, plusieurs présidents de caisses du RSI, élus par les assurés dans chaque région, leur ont donné rendez-vous devant la Caisse Nationale à la Plaine St Denis (région parisienne), afin d’interpeller les pouvoirs publics dans le cadre d’une conférence de presse.
Nous courrons tout droit à une deuxième catastrophe industrielle
« Nous devons faire comprendre que le RSI n’a pas que des procureurs, mais qu’il a aussi des avocats », avance Jacques Gerbault, porte-parole du Comité national pour la promotion et la défense du RSI et administrateur de la caisse des Alpes.
Une fois de plus, les représentants du régime des non-salariés dénoncent une réforme précipitée. « Même si nous comprenons la volonté du gouvernement de supprimer le logo du RSI pour des raisons politiques, compte tenu de l’image ternie qu’il véhicule, nous courrons tout droit à une deuxième catastrophe industrielle », explique Jacques Gerbault.
Les administrateurs du RSI réclament la mise en place d’une instance provisoire pour prendre le temps de bâtir un régime respectueux des spécificités des indépendants. Trois points doivent à leurs yeux être préservés :
Les 912 administrateurs du régime précisent qu’ils vont multiplier les initiatives importantes au niveau local et national pour faire comprendre qu'il sera techniquement, socialement et économiquement impossible de faire entrer les non-salariés dans le régime général des salariés.
« Nous espérons la tenue d’un congrès début octobre dans lequel nous inviterions le gouvernement et la direction de la Sécurité sociale à échanger avec nous », conclut Jacques Gerbault.