Les appelés en Algérie après le 2 juillet 1962 pourront percevoir les avantages de la carte du combattant

D’après un article publié le 13 août dans la Voix du Nord, le président de la section des Anciens combattants (ACPG-CATM) de Montigny-en-Ostrevent, Jacques Desespringalle, se réjouit de la récente décision prise par le gouvernement d’octroyer la carte du combattant aux appelés en Algérie au-delà du 2 juillet 1962.

Cette annonce a été faite par communiqué de presse de Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d'État en charge des Anciens combattants.

« Le Premier ministre […] a décidé de leur attribuer la carte du combattant dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019. »

Ainsi, tous les anciens appelés de l’armée française en Algérie après la proclamation de l'indépendance de l'État algérien (le 5 juillet 1962) obtiendront leurs droits sous le statut d’anciens combattants, sans discrimination.

Selon Jacques Desespringalle « Cela concerne près de cinquante mille personnes en France qui pourront porter la Croix du combattant »

Quels sont les avantages de la carte du combattant ?

La carte du combattant, versée en témoignage de la reconnaissance nationale par le ministère en charge des anciens combattants, permet à son bénéficiaire de percevoir une pension de « retraite du combattant » de 748,80 € par an.

La demande de retraite du combattant est à adresser au service départemental de l'Office nationale des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) qui a délivré la carte du combattant, au moyen du formulaire cerfa n°10860*03, accompagné des justificatifs demandés (présentés dans la notice du formulaire).

Cette pension est versée semestriellement, jusqu'au décès de son bénéficiaire. Elle se cumule avec les retraites professionnelles. Elle est incessible et insaisissable.

Enfin, la retraite du combattant n'est pas imposable, ni prise en compte dans le calcul de ressources pour l'obtention d'avantages sociaux.