Les allocations chômages seront revalorisées au 1er juillet 2023 : combien allez-vous toucher en plus ?

Les allocations chômage seront revalorisées de 1,9% à compter du 1er juillet 2023, a annoncé l’Unedic dans un communiqué du 27 juin.
Il s’agit de la deuxième revalorisation cette année : en avril 2023, les allocations chômage avaient bénéficié d’une revalorisation exceptionnelle de 1,9 %.
Allocation chômage : combien allez-vous toucher en plus à compter du 1er juillet 2023 ?
Cette nouvelle augmentation, qui s’appliquera dès le 1er juillet 2023, concerne 2,1 millions de demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage :
- La revalorisation de 1,9 % s’applique aux allocataires dont le salaire journalier de référence (SJR) « est composé de rémunérations relatives à des contrats de travail terminés depuis au moins 6 mois », soit environ 1,7 million de personnes ;
- Pour les 290 000 allocataires qui n’ont pas l’ancienneté requise, seule la partie fixe de l’allocation sera revalorisée.
Dans le détail :
- Le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) minimale est revalorisé de 59 centimes, passant ainsi de 31 € à 31,59 € par jour ;
- Le montant de la partie fixe de cette allocation, passe quant à elle de 12,71 € à 12,95 € : elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation, qui équivaut à 40,4% de l’ancien SJR ;
- L’allocation chômage minimale ARE formation (AREF), passe de 22,19 € à 22,61 € par jour ;
- Et le plancher relatif à l’application du coefficient de dégressivité s’élève quant à lui à 63,72 € (contre 62,53 € auparavant).
À NOTER
A Mayotte, l’allocation minimale journalière est portée à 15,78 € (contre 15,20 € actuellement), et AREF passe de 10,89 € à 11,31 € par jour.
Allocations chômages : une revalorisation jugée insuffisante dans un contexte de forte inflation
Pour la Confédération générale du travail (CGT), cette revalorisation est insuffisante dans un contexte de « forte inflation de 5,1% en 2023 et même de 15,4% sur les produits alimentaires ».
Ainsi, les organismes syndicaux avaient demandé « 10 € par jour pour tous les allocataires et la définition d’une véritable allocation plancher pour remonter 40% des allocataires au-dessus du seuil de pauvreté ».
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