L’apprentissage continue sa dynamique positive en 2022, avec plus de 800 000 contrats conclus

A l’occasion de la nouvelle édition des Rencontres jeunesse de Matignon, la Première ministre, Elisabeth Borne, a dévoilé un premier bilan de l’apprentissage pour l’année 2022. Avec plus de 800 000 contrats signés l’année dernière, l’apprentissage atteint un niveau record. Le Gouvernement se rapproche ainsi de l’objectif qu’il s’était fixé : atteindre le million d’apprentis par an à horizon 2027.
Au total, en 2022, 837 000 contrats d’apprentissage ont été conclus, dont 811 500 dans le privé, soit une augmentation de 14 % (+ 100 500 apprentis) par rapport à 2021. Même si cette hausse est moins importante que celle observée les deux années précédentes (+ 46 % en 2020 et + 38 % en 2021), les contrats d’apprentissage continuent leur dynamique positive en 2022.
Cela s’explique notamment par les aides financières exceptionnelles instaurées par les pouvoirs publics en réponse à la crise du Covid-19. En effet, jusqu’au 31 décembre 2022, les entreprises bénéficiaient d’une aide de 5 000 euros pour l’embauche d’un apprenti mineur et de 8 000 euros pour un majeur la première année d’exécution du contrat.
À NOTER
Cette aide a été remplacée, au 1er janvier 2023 et jusqu’à la fin du quinquennat, par une prime à l’embauche de 6 000 euros. Pour en savoir plus, consultez notre actualité sur le sujet : Les aides de 6 000 € pour l’embauche d’un alternant garanties jusqu’en 2027.
Comme en 2021, ce sont les entreprises de moins de 50 salariés qui recrutent le plus d’apprentis (537 493 contrats conclus en 2022, soit 66 % des apprentis).
Aussi, selon les chiffres dévoilés par le ministère du Travail, en 2022, le cap des 10 000 apprentis en situation de handicap a été franchi, soit une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente.
Afin de maintenir cette dynamique et atteindre les objectifs qu’il s’est fixé, le Gouvernement souhaite prolonger les aides pour les entreprises jusqu’en 2027 et pérenniser certains dispositifs – la Prépa-apprentissage notamment – pour faire entrer en apprentissage des jeunes éloignés de l’emploi. Aussi, il entend renforcer le rôle de l’Etat dans le contrôle de la qualité de la formation dispensée en CFA.