Insuffisance cardiaque : l’Assurance maladie lance une campagne de sensibilisation contre cette maladie méconnue

Alors que 1,5 million de personnes souffrent d’insuffisance cardiaque en France, l’Assurance maladie lance une grande campagne nationale de sensibilisation à compter du 25 septembre prochain, sous le slogan « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ? ». L’objectif : permettre au grand public de repérer les signaux d’alerte de cette maladie chronique et inciter à consulter.
En effet, l’insuffisance cardiaque, qui est responsable chaque année de 200 000 hospitalisations et de 70 000 décès, reste une maladie mal connue du public et de ce fait, peu diagnostiquée. Or, un diagnostic précoce permet d’en ralentir la progression.
Cette maladie, qui trouve son origine dans une pathologie cardiaque (maladie coronarienne, etc.) ou dans la présence d’un facteur de risque cardiovasculaire (tabagisme, obésité, hypertension, diabète), se caractérise par les difficultés du cœur à assurer correctement son rôle de pompe adapté aux besoins des différents organes. Elle peut devenir très invalidante et altérer profondément la qualité de vie des personnes concernées mais également celle de leur proches. Elle peut en effet entraîner des risques de « décompensation » qui conduisent à des hospitalisations. Et il faut savoir que chaque hospitalisation amplifie les signaux de la maladie.
Avant d’en arriver à ces symptômes invalidants, il est important de repérer les premiers signes permettant de poser un diagnostic précoce. Parmi ces signaux, on relève : une fatigue excessive, un essoufflement inhabituel, une prise de poids rapide, des œdèmes aux pieds et aux chevilles.
La campagne de sensibilisation de l’Assurance maladie se déclinera à travers un spot télévisuel, un spot radio, des insertions dans la presse régionale, féminine et senior, des posts publiés sur les réseaux sociaux, mais également des affiches. En outre, les pharmacies diffuseront des vidéos à visée pédagogique seront diffusées dans les pharmacies et les salles d’attente des maisons de santé pluridisciplinaires.