Inscription de l’IVG dans la Constitution : comment serez-vous remboursée ?

Réuni ce lundi 4 mars en Congrès à Versailles, le Parlement a voté l’inscription dans la Constitution de la liberté d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), faisant ainsi de la France le premier pays au monde à placer cette liberté au sein de son texte fondamental.
Ce vote historique, acquis à 780 voix pour et 72 contre, est l’occasion de revenir sur les règles de remboursement Sécu en la matière.
Interruption volontaire de grossesse (IVG) : qu’est-ce que c’est ?
L’IVG est un droit pour toutes les femmes, majeures ou mineures, qui leur permet si elles ne souhaitent pas poursuivre une grossesse d’en demander l’interruption.
Elle peut être pratiquée jusqu’à :
- La 14ème semaine de grossesse ;
- Soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles.
Pour les femmes mineures, aucune autorisation parentale n’est requise mais elles doivent être accompagnées d’une personne majeure de leur choix.
Il existe deux types d’IVG :
- L’IVG médicamenteuse ;
- L’IVG instrumentale.
Pour en savoir plus sur l’IVG et les grandes étapes à respecter, n’hésitez pas à visionner la vidéo ci-dessous :
IVG : quel remboursement Sécu ?
L’avortement ainsi que tous les actes y étant associés (consultations, échographies, prises de sang…) sont intégralement pris en charge par l’Assurance maladie dans le cadre d’un forfait. En plus, il n’y a aucune avance de frais à faire.
Les femmes bénéficient de la même prise en charge partout en France quelle que soit la méthode choisie : l’IVG instrumentale ou l’IVG médicamenteuse. En revanche, le tarif d’une IVG dépend de la méthode choisie et du lieu où elle est pratiquée (hôpital, clinique, cabinet médical, centre de santé…).