Femmes enceintes : l’accompagnement lié à la grossesse s’adapte au coronavirus

Le secrétaire d’État Adrien Taquet a annoncé des mesures permettant d’adapter l’accompagnement des femmes enceintes par la sages-femmes durant la période de confinement. Il a également rappelé les recommandations médicales, lesquelles permettent la présence du père aux côtés de la mère lors de l’accouchement.
Femmes enceintes : le père pourra être présent lors de l’accouchement
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a autorisé les pères, ou toute autre personne accompagnante, à assister à l’accouchement, invoquant « la nécessité de faire conserver à l’accouchement sa composante humaine et familiale ».
L’accompagnant sera donc accepté en salle de naissance, à partir de la phase active de travail, sans possibilité de va et vient. Les gestes barrières seront à effectuer à l’entrée de la salle de travail, afin d’éviter les risques de contamination de la mère et du personnel soignant.
L’accompagnement de la femme enceinte durant sa grossesse
S’agissant de l’accompagnement des femmes enceintes, ce dernier va être facilité : les sages-femmes vont pouvoir réaliser trois actes à distance, par le biais de la télémédecine :
- L’entretien prénatal précoce à partir du premier trimestre
- Les 7 séances de préparation à la naissance
- Le bilan de prévention
Ces actes seront pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
Arrêt de travail pour les femmes enceintes au 3ème trimestre de grossesse
Le Haut conseil de la santé publique a listé les personnes dites « à risque », plus susceptibles de développer une formation grave d’infection au SARS-CoV-2, dans un avis publié mi-mars. Les femmes enceintes qui se trouvent dans leur troisième trimestre de grossesse en font partie.
Ainsi, elles peuvent directement faire une demande d’arrêt de travail sur le téléservice declare.ameli.fr.