Face aux défis du secteur de la Petite enfance, la CNAF revalorise la prestation de service unique de 3 %

Le Conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) a voté jeudi 10 février la revalorisation de la prestation de service unique (PSU) à hauteur de 3 %. Cette prestation est une aide au fonctionnement versée par les CAF aux gestionnaires de crèches.
À NOTER
En moyenne, la PSU permet la prise en charge de 37 % du coût d’une place en crèche, et permet d’abaisser le reste à charge pour le gestionnaire de crèche.
La prestation de service unique
La prestation de service unique, destinée aux gestionnaires de structures d’accueil pour les jeunes enfants, contribue notamment à favoriser la mixité sociale au sein des crèches, via l’application d’un barème modulé en fonction des ressources.
Elle permet également d’inciter les crèches à améliorer leur taux d’occupation en s’ouvrant à des accueils plus souples, ou à améliorer les passerelles entre la crèche ou la famille/école maternelle (en facilitant la reconnaissance du rôle des haltes garderies).
Revalorisation de 3 % de la PSU
Initialement, le budget initial du Fonds national d’action sociale pour 2022 prévoyait une revalorisation de la PSU de 1 %. Finalement, face aux défis majeurs qui attendent le secteur de la Petite enfance, le conseil d’administration de la CNAF a décidé « d’améliorer le financement socle apporté par la prestation de service unique ». S’en est suivi une revalorisation de 3 % par rapport au barème PSU 2021.
Le communiqué de presse de la CNAF fait part des défis suivants :
- Le secteur de la Petite enfance est en perte d’attractivité, d’où la nécessité de revaloriser les salaires et les diplômes
- Des standards de qualité plus élevés pour les locaux, les pratiques et les conditions d’emploi dans les crèches, portés par la réforme des services aux familles
- Une tendance à la baisse de fréquentation des familles, en lien direct avec la généralisation du télétravail