« En 2021, le résultat sur l’activité assurance santé est quasi-nul pour les mutuelles », souligne la Mutualité française

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« En 2021, le résultat sur l’activité assurance santé est quasi-nul pour les mutuelles », souligne la Mutualité française
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Il y a quelques jours, la DREES publiait son rapport sur la situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé en 2021. La Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF), dans un communiqué en date du 19 décembre 2022, a souhaité réagir aux chiffres présentés, lesquels montrent des niveaux de rentabilité faibles pour les mutuelles sur cette période.

Et pour cause, l’année 2021 a été marquée par une forte augmentation des prestations versées par les organismes complémentaires, associée à une relative stabilité des cotisations collectées (+ 0,3 %).

Selon la FNMF, cette hausse des remboursements (+ 5,9 %) par les mutuelles s’explique par le rattrapage des soins liés au Covid mais aussi par la mise en place de la résiliation infra annuelle et le déploiement du 100% santé. En 2021, les prestations des mutuelles ont augmenté de 130 % en audioprothèses, de 43 % en prothèses dentaires et de 20 % en optique.

Malgré un « résultat sur l’activité assurance santé (…) quasi-nul pour les mutuelles », leur « solvabilité (...) et leur robustesse restent de très bon niveau », souligne la Fédération. Il s’agit toutefois du résultat économique le plus faible depuis que la DREES publie cet indicateur.

Pour Eric Chenut, président de la Mutualité Française, « ces chiffres de la DREES montrent bien que les mutuelles sont aux côtés de leurs adhérents pour financer leurs dépenses de santé. Symbole de cet engagement, en 2021, les mutuelles reversent 81% des cotisations aux adhérents, soit un niveau supérieur de deux points à la valeur d’avant crise Covid. Sur la décennie passée, la part des organismes complémentaires est passée de 15,2 % à 16,2 % des dépenses totales si on intègre les dépenses qui vont au-delà des biens médicaux comme le financement de la CSS. Cela vient donc contredire les affirmations de désengagement des mutuelles ».

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