Durant le premier confinement, 9,6 % des étudiants ont renoncés à consulter un médecin

Le 14 mars 2020, le Président de la République annonçait la fermeture de tous les établissements d’enseignement, modifiant de fait les conditions de vie des étudiants. Dans le cadre de son enquête « La vie d’étudiant.e confiné.e », l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) a interrogé les étudiants sur le renoncement aux soins durant le confinement.

Durant le confinement, 9,6 % des étudiants ont renoncés à consulter un médecin alors même qu’ils en avaient besoin. Les principales raisons invoquées par les étudiants sont les suivantes :

• 43,3 % préféraient attendre que les choses aillent mieux d’elles-mêmes
• 38,1 % avaient peur de s’exposer et d’être contaminé par la Covid-19
• 26,8 % ont été découragés par des délais trop long pour la prise de rendez-vous
• 22,8 % ont renoncés à consulter par manque de moyens financiers

Dans un même temps, 70,9 % des étudiants déclarent ne pas avoir eu besoin de consulter durant la durée du confinement, et 19,5 % des étudiants ont eu l'opportunité de consulter un médecin.

Les étudiants non-boursiers ont plus consulté que les étudiants boursiers (19,8 % contre 18,4 %). Ces derniers sont 1,8 % à déclarer avoir renoncé à consulter pour des raisons financières (contre 2,3 % pour les non-boursiers).

En outre, l’Observatoire de la vie étudiante révèle que 31 % des étudiants interrogés ont présenté des signes d’une détresse psychologique durant le premier confinement. Les plus touchés sont les étudiants en difficultés financières, les étudiants étrangers, suivi des étudiantes.