Un entretien postnatal précoce obligatoire est réalisé par un médecin ou une sage-femme entre les quatrième et huitième semaines qui suivent l'accouchement. Cet entretien a pour objet, dans une approche globale de prévention en postpartum, de repérer les premiers signes de la dépression du postpartum ou les facteurs de risques qui y exposent et d'évaluer les éventuels besoins de la femme ou du conjoint en termes d'accompagnement. Un deuxième entretien peut être proposé, entre les dixième et quatorzième semaines qui suivent l'accouchement, par le professionnel de santé qui a réalisé le premier entretien aux femmes primipares ou pour lesquelles ont été constatés des signes de la dépression du postpartum ou l'existence de facteurs de risques qui y exposent.
Dès le 1er juillet 2022, un entretien postnatal précoce sera obligatoire pour les femmes venant d’accoucher

Dès le 1er juillet 2022, pour mieux accompagner les parents et prévenir la dépression post-partum, un entretien postnatal précoce sera systématiquement proposé aux femmes venant d’accoucher.
Recommandée depuis des année par la Haute autorité de Santé (HAS), la mesure est désormais concrétisée avec l’article 86 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2022.
L’entretien postnatal précoce obligatoire sera réalisé entre la 4ème et la 8ème semaine après l'accouchement. Il sera intégralement pris en charge par l'Assurance maladie. L'objectif est de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum.
Comme le prévoit la LFSS pour 2022, un nouvel alinéa sera ainsi intégré à l’article L2122-1 du Code de la santé publique, pour encadrer les conditions de cet entretien postnatal précoce obligatoire :