Dépendance : 60 % des aidants satisfaits du lieu de vie de la personne âgée qu’ils accompagnent

PUBLIÉ LE :
Dépendance : 60 % des aidants satisfaits du lieu de vie de la personne âgée qu’ils accompagnent
Adobe Stock

Une enquête du Cercle Vulnérabilité et Société s’interroge sur les lieux de vie et de prise en charge de la perte d’autonomie pour demain. Pour réaliser ce rapport, plus de 800 accompagnants de personnes en perte d’autonomie, plus concernés par ces questions, ont été contactés.

Les aidants satisfaits des solutions de prises en charges actuelles

Alors même que la majorité des aidants enquêtés accompagnent des personnes prises en charge en EHPAD, les solutions de prise en charge jouissent d’un niveau de satisfaction relativement élevé, avec une moyenne de 6,9/10. Plus de 60 % d’entres eux leur accorde même une note supérieure à 7/10. Le défaut le plus important est le coût du lieu de vie de la personne âgée.

Qualités, défauts et améliorations possibles des lieux de vie des personnes âgées

Qualités

Défauts

Axes d’améliorations

La sécurité (40,5 %)

Le coût (54,7 %)

Le coût (44,6 %)

La disponibilité des professionnels (34,1 %)

La non-prise en compte des besoins spécifiques de la personne (20,1 %)

La prise en compte des besoins spécifiques de la personne (31 %)

La facilité d’accès (33 %)

Non-disponibilité des professionnels (18,1 %)

La disponibilité des professionnels (29,4 %)

Qu’est-ce que le bien-vieillir ?

À la question « dans le fait de bien vieillir, quels sont les critères qui vous semblent les plus proches de vos préoccupations ? », le fait de garder une vie sociale et amicale intervient en tête du classement (76,1 %), suivi par le fait d’être en bonne santé et le fait d’être autonome, critères jugés préoccupant par 61,2 % des aidants.

Si la vie sociale apparaît très important dans le fait de bien vieillir, la définition du bien vieillir est, pour 68,7 % des personnes interrogées, le fait d’être d’abord en bonne santé. Le fait d’être d’abord bien entouré vient en seconde position (31,3 %).

L’État acteur de la dépendance

L’étude révèle que ce soit pour financer la dépendance, ou pour prendre des décisions qui y sont relatives, l’État a un rôle à jouer :

  • 57,7 % des sondés considèrent que les décisions publiques touchant au financement du grand âge et de la dépendance, ainsi que les décisions touchant aux retraites auront une grande influence sur leur façon de vieillir
  • Concernant le financement, 38,8 % estiment que l’État doit prendre en charge le financement de la dépendance à travers les impôts. 56,4 % des personnes pensent qu’elles doivent assumer seules leur dépendance.

Cet article issu de Previssima.fr est soumis au droit d'auteur, protégé par un logiciel anti-plagiat. Toute reproduction, rediffusion ou commercialisation totale ou partielle du contenu, sans l’autorisation expresse de la société Previssima, est interdite. Les informations diffusées sur Previssima.fr (hors forum) sont toutes vérifiées par un service juridique spécialisé. Toutefois, Previssima ne peut garantir l'exactitude ou la pertinence de ces données. L'utilisation des informations et contenus disponibles sur l'ensemble du site ne peuvent en aucun cas engager la responsabilité de Previssima.