Complémentaires santé : les Français souhaitent une plus grande lisibilité des contrats (étude Malakoff Humanis)

Selon la grande consultation « Et si ma mutuelle…», lancée par Malakoff Humanis auprès de 22 000 assurés (salariés, DRH, entreprises, etc.), 92 % des Français sont satisfaits de leur contrat santé. Il expriment toutefois certaines inquiétudes et attendent plus de leur complémentaire santé.

Garantie d’un accès aux soins efficient, accompagnement lors des périodes de rupture, meilleure lisibilité des contrats santé, etc. : retour sur les principaux enseignements de l’étude.

Pérenniser le système de santé afin de continuer à bénéficier d’une prise en charge efficiente

Concernant le rapport qualité des soins/coût, 78 % des assurés (83 % pour les familles avec enfants) estiment qu’il est bon. La pérennité de cette bonne protection et la capacité à continuer à être bien soignés restent un sujet d’inquiétude, alimenté notamment par la crise sanitaire et économique.

Il ressort de l’étude que 6 sondés sur 10 souhaiteraient une meilleure prise en charge par la mutuelle de certains types de soins tels que les médecines douces (sophrologie, yoga), la préparation au bien-vieillir ou les consultations de psychologues.

En outre, la moitié des assurés (51 %) se disent préoccupés par l’accès aux soins et plus particulièrement par la possibilité de trouver facilement un médecin et de bénéficier d’un bon suivi. Parcours du combattant, déserts médicaux, délais d’attente, sentiment d’être « perdu », peur d’être mal suivi, aide au choix d’un hôpital… sont les sujets les plus partagés par les interrogés.

S’il est nécessaire selon eux de faciliter l’accès aux soins de leurs salariés, la moitié des DRH et chefs d’entreprise sondés estiment également que la prévention santé doit constituer une priorité. Ils attendent ainsi de leur mutuelle la mise en œuvre de campagnes de dépistage et de vaccination au sein de l’entreprise (81 %), des programmes de prévention santé relatifs à l’alimentation, l’activité physique ou encore la gestion du stress (75 %), des dispositifs de prévention adaptés à leur secteur d’activité (69 %).

En matière de prévention, les assurés sont quant à eux demandeurs d’une prévention personnalisée : bilan santé pour détecter les risques de maladie grave (80 %), actions de dépistage et de prévention sur des sujets tels que le tabac, la nutrition, le sommeil, le stress (77 %), etc.

Bénéficier d’un soutien lors des moments de rupture : dépendance, maladie grave, handicap…

Alors que la crainte de développer une maladie grave est partagée par la moitié des salariés interrogés, 88 % des assurés et 84 % des chefs d’entreprise souhaitent être accompagnés par leur complémentaire santé en cas de survenue d’une pathologie lourde (accompagnement personnalisé et participation financière, consultation de psychologues, de diététiciens, pratique sportive adaptée jusqu’à la reprise d’activité).

La vieillesse et la dépendance constituent un sujet d’appréhension pour 6 retraités sur 10. Par ailleurs, 1/3 des salariés âgés de 45 à 54 ans redoutent la perspective de devoir aider ou prendre en charge un proche en situation de dépendance. Une préoccupation partagée par 26% des chefs d’entreprise et DRH.

Face à cette inquiétude, les assurés, aidants ou non, attendent de leur complémentaire santé un accès à des aides matérielles ou financières : solutions de répit, aide à domicile, espaces d'information (85 %). Une attente confirmée par les DRH et chefs d’entreprise qui en font un enjeu de conciliation vie professionnelle et vie personnelle (78 %).

Un contrat santé plus lisible

Enfin, la majorité des assurés (57 %) déclarent connaître leur contrat même s’ils n’ont pas bien en tête tout ce qu’il couvre (48 %) et à quelle hauteur. Cependant, ils sont 80 % à vouloir un contrat plus simple et plus lisible.

Ils voudraient notamment connaître à l’avance le coût de leurs lunettes ou de leur prothèse dentaire (87 %), et évaluer précisément leur reste à charge avant chaque consultation (82 %).

DRH et chefs d’entreprise expriment la même attente de simplification et d’amélioration de la clarté des contrats collectifs (85 %).