Comment les Français gèrent-ils les problèmes de santé bénins au quotidien ?
En ces périodes d’interrogation sur les remboursements des petits ou gros risques, l’étude de L’Institut IPSOS et des Laboratoires Pierre Fabre vient éclairer sur le comportement des Français en cas de problèmes de santé bénins (rhume, toux, grippe...).
L’automédication
L’automédication est une pratique courante, à laquelle ont déjà eu recours 80 % des sondés. 1 Français sur 2 y a eu recours 3 fois au moins sur les 12 derniers mois.
Les problèmes de maux de tête, maux de gorge, rhumes, ou problèmes digestifs sont principalement traités par automédication.
Pour le régime de Sécurité sociale, l’automédication limite les remboursements. Mais pour des raisons de sécurité, il est toujours préférable de demander l’avis d’un pharmacien.
Le pharmacien, l’atout confiance face à internet
Pour soigner des petits problèmes de santé, les Français ont confiance en leur pharmacien (93 %). 1 Français sur 2, ayant consulté un médecin pour un problème de santé bénin sur les 12 derniers mois, conclut qu’il aurait pu aller directement en pharmacie.
6 Français sur 10 vont en pharmacie au moins 1 fois par mois et sont en général fidèle à une pharmacie près de chez eux. La proximité étant d’ailleurs le premier critère de choix et, en deuxième, les conseils du personnel de la pharmacie (63 %). Plus d’1 Français sur 2 qui a déjà acheté un médicament sans ordonnance a demandé conseil au pharmacien.
En revanche, ils ne sont que 21 % à croire les informations trouvées sur internet (blogs, forums). Ils sont même plus de 75 % a déclaré qu’ils n’achèteront jamais de médicaments sur internet. Toutefois, 11 % l’ont déjà fait et 14 % seraient prêts à le faire
Les causes du renoncement aux soins : trop loin, trop long, trop cher
Les personnes sondées confirment être très attachées au système de santé français, tout en étant parfaitement conscientes, à 72 %, de la nécessité de le réformer.
85 % des sondés déclarent avoir une pharmacie à moins de 10 minutes de chez eux, mais il en va différemment des médecins et spécialistes.
Ils sont plus de 40 % à signaler les difficultés d’accès aux soins selon le lieu de résidence et à déclarer avoir eu des difficultés à trouver un professionnel de santé disponibles dans un délai acceptable.
18 % ont déjà renoncé à des soins en raison de l’éloignement géographique.
20 % des sondés ont déjà renoncé à consulter un médecin pour des raison financières.
39 % ont renoncé à acheter des médicaments sans ordonnance en raison de leur prix.
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