Allocations de la CAF : les montants des plafonds réévalués de 4,8%

Chaque début d’année, les règles d’éligibilité aux prestations sociales évoluent. En 2025, la revalorisation des plafonds de ressources a ainsi été fixée à 4,8 %.
Un changement important puisqu’il va impacter le montant des aides que reçoivent des millions de foyers français. L’impact des nouveaux barèmes sera perceptible dès le 5 février prochain.
Des plafonds de ressources augmentés pour s’aligner sur l’inflation
Encadrée par un arrêté publié au Journal officiel le 20 décembre 2024, la revalorisation des plafonds de ressources sera donc de +4,8 % en 2025. Ce nouveau seuil, qui sert de référence pour l’éligibilité aux aides sociales, s’aligne (presque) sur le niveau de l’inflation enregistré en 2023 (+4,9 %).
Pourquoi l’année 2023 est-elle utilisée comme référence ? Car pour 2025, ce sont vos ressources de 2023, déclarées en 2024, qui servent à recalculer vos droits. Ce changement impacte directement plusieurs prestations familiales et sociales, notamment :
- Les allocations familiales ;
- Le complément familial ;
- L’allocation aux adultes handicapés (AAH), si elle est annualisée ;
- Les aides au logement ;
- Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) ;
- L’allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE).
Les conséquences de ce changement
La revalorisation des plafonds de ressources entraînera des répercussions diverses pour les bénéficiaires à compter du 5 février, date des premiers versements pour 2025. Pour connaître votre situation exacte, l’idéal est de se rendre le site de la CAF.
Vous y trouverez des informations précises sur le montant de vos allocations, calculées en fonction de vos revenus, de votre situation familiale et du nombre d’enfants à charge.
Dans les faits, cette revalorisation aura plusieurs impacts :
- Une augmentation des aides pour les ménages dont les revenus restent en dessous des nouveaux plafonds
- Une augmentation du nombre de familles éligibles aux aides (si les conditions d’éligibilité sont respectées)
- Une diminution ou une suppression des aides pour ceux dont les revenus dépassent ces limites.
Globalement, il s’agit donc plutôt d’une bonne nouvelle pour les familles même si chaque situation doit être analysée au cas par cas. L’idéal étant de procéder à une simulation via l’outil proposé par le Gouvernement.
Rappelons que selon une étude publiée fin 2024 par l’Insee, 12,9 millions de ménages français (soit 44 % des foyers) bénéficiaient d’au moins une prestation sociale en 2021. Parmi eux, les personnes âgées de 30 à 49 ans représentent à elles seules la moitié des allocataires.